Céréales Blé et maïs hésitants sur Euronext
Malgré un regain de compétitivité des origines européennes permis par le repli de l’euro face au dollar, les cours des céréales s’effritaient le jeudi 17 août 2023, tirés par une demande timide des pays tiers. Ils repartaient toutefois à la hausse à l’ouverture du marché à terme vendredi.
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« Le mouvement de repli de l’euro face au dollar actuel conduit cette parité à retrouver son plus bas niveau depuis le début de juillet », introduit Agritel dans sa note quotidienne. Une situation favorable aux origines européennes pour le débouché à l'exportation par rapport aux dernières semences. Mais pour le moment, « la demande des pays tiers est timide, notamment pour les blés ».
Ainsi le jeudi 17 août 2023 sur Euronext, la tonne de blé a clôturé à 228 euros (–1,75 euro par rapport à la clôture précédente) sur l’échéance de septembre et à 238,25 euros (–1,75 euro) sur celle de décembre. Celle de maïs a clôturé à 211,25 euros (–2,50 euros) sur l’échéance de novembre et à 218 euros (–2,25 euros) sur celle de mars.
En revanche, ce vendredi 18 août vers 11 heures, la tonne de blé grimpait de 2,50 euros sur les échéances de septembre et de décembre, à 230,50 et 240,75 euros. La tonne de maïs gagnait, quant à elle, 1,50 euro sur l’échéance de novembre, à 212,75 euros, et 2 euros sur celle de mars, à 220 euros.
Retour des conditions sèches aux États-Unis
Du fait du raffermissement du dollar, les origines américaines perdent en compétitivité sur la scène internationale. Les cours du blé à la Bourse de Chicago ont ainsi accusé un nouveau repli. « En revanche, les ventes hebdomadaires en maïs pour la campagne de 2023-2024 progressent à bon rythme », rapporte Agritel.
« La baisse récente des prix pourrait cependant favoriser en cette fin de semaine le retour de certains opérateurs qui chercheraient à ajuster leurs positions. Les prévisions météorologiques évoluent en effet vers un temps plus sec et une progression des températures dans les prochains jours sur les zones de production américaine », signale le cabinet.
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